La cote Sénégalaise s’éloigne derrière nous et nous remontons au près bon plein vers le Nord Ouest. La mer n’est pas très forte mais elle est courte et croisée. Surtout lorsqu’on passe au niveau de la pointe de Dakar (Le Cap Vert). La traversée sera éprouvante et Sandra et les enfants sont rapidement HS. Nous arrivons à Sal 2 jours et demi après, ce qui en soit n’est pas très long mais ça nous a tous semblé interminable.
Une fois avoir passé Ponta Preta au Sud Est de l’île, la mer se calme et nous remontons le long de la côte vers Palmeira sous un beau coucher de soleil. Nous mouillons de nuit un peu à l’extérieur du port et assez proche de la côte car il n’y a pas beaucoup de places. Le lendemain quelqu’un viendra nous dire de nous déplacer : nous sommes mouillés sur un spot de surf ! Le surlendemain, la houle s’est bien levée et des séries de vagues de 1,5 m déferlent à l’endroit du mouillage. Ouf, on a bien fait de bouger.
la houle s'est bien levée et des séries de vagues de 1,5 m déferlent à l'endroit du mouillage
On s’est mis au fond du port entre un caseyeur et trois bateaux épaves. On est à touche touche mais vraiment protégé. Il pleut toute la journée, ça fait bizarre, il fait même un peu frais dehors. On mange à l’intérieur du bateau, ça faisait bien longtemps que ça n’était pas arrivé.
La police nous fait signe que nous pouvons aller faire les tests Covid. Nous sommes arrivés un vendredi soir et nous n’étions pas sûr de pouvoir faire les formalités administratives avant le weekend. Le mec des tests nous attend devant un algeco en train de danser avec son téléphone !
Les test sont négatifs, nous pouvons débarquer sereinement.
Sal
Trop contents d’être arrivés et de pouvoir débarquer, on se paye un burger au café du port avec une bonne bière et jus pour les enfants ! En passant l’après midi au café, de toute façon il ne fait pas très beau, on se rend vite compte que les gens aiment la musique et veulent faire la fête. Tout le monde a son enceinte et met la musique à fond.
Le samedi, on arrive à trouver des cartes SIM, des escudos. Toutes les formalités se sont donc faites très rapidement.
Le dimanche on va faire un petit tour à Espargos (la capitale de Sal) en aluguer, petit bus collectif qui part uniquement quand il est plein. Du coup c’est seulement 50 centimes le trajet et au final on n’attend jamais très longtemps. Et puis de retour à Palmeira, on sent que la fête a commencé et qu’il va y a avoir de l’ambiance. Mila est trop contente de pouvoir danser la bisco ! On fait la tournée des cafés où chacun y va avec sa musique à fond et tout le monde danse et chante ! C’est des fous et ça nous plait bien. Bon on rentre quand même pas trop tard pour les enfants (23h) sachant qu’il faut rentrer en annexe. La fête, elle continuera jusqu’au moins 4 h du matin !!
Nous sommes restés 10 jours à Sal, entre session de surf, kite, cerf-volant sur la plage avec tous les enfants du village, ballade et resto, on profite et on prépare noël avec Pierre et Lucie.
Tiens, il nous est arrivé deux anecdotes le soir de noël: on buvait un coup sur le quai des pêcheurs, un gars s’est pris une barre de fer sur la tête, du coup il tombe à terre, une bonne flaque de sang et tout le monde commence à crier pour l’amener à l’hôpital, on ne sait pas trop ce qui s’est passé mais les enfants nous disent qu’il y a eu une bagarre et qu’ils ont tout vu. Mila a été un peu choquée. On part un peu plus tard pour déposer Pierre et Lucie sur leur bateau en annexe et là on voit un allemand d’une soixantaine d’années qui s’était retourné avec son Zodiac et était en train de partir à la dérive. Mission sauvetage, le pauvre à tout perdu dans la cabriole, les tongs qui partaient à la dérive, et surtout le moteur qui a trempé dans l’eau un petit moment. Plus de peur que de mal. Bon juste avant le réveillon de noël, ça fait beaucoup d’émotions, on se dit qu’il faut qu’on ouvre l’œil…
On trouve quelques cadeaux à Espargos, 2-3 guirlandes chez le chinois et Sandra et Lucie nous dégotte une belle langouste sur le quai des pêcheurs. On s’est fait un bon petit repas, le père noël est passé et a jeté les cadeaux sur le trampoline, on a passé un super moment qui change des noëls en France, loin des nos familles, ce qui nous rend un peu triste mais aussi loin de la consommation qui incite à offrir toujours plus de cadeaux. Au final, Yann et Mila n’ont eu que deux cadeaux chacun (des écouteurs et un jeux) et étaient trop contents.
Noël passé, Pierre et Lucie doivent partir vers Sao Nicolau et nous, nous décidons de partir vers les îles du Sud. Il parait que Fogo et Brava sont top et nous récupérerons Michel et Jean pour la Traversée à Santiago le 17/01.
Au moment de partir, gastro pour les enfants, du coup on restera quelques jours de plus à Palmeira en attendant que ça passe. Et puis nous chopperons aussi le virus, qui nous met un peu sur le flanc.
On part finalement 28/12 vers Tarrafal, de nuit car il y a environ 100 milles nautiques et nous voulons arriver de jour. Et première pour cette traversée, nous prenons un bateau stoppeur que nous rencontrons à Palmeira. Il est venu de Dakar avec un autre équipage de Voiles sans Frontières et il s’appelle Yann ! Ca a été une très bonne expérience, les enfants lui ont posé plein de questions, il s’est bien occupé d’eux et finalement il ont pas eu du tout le mal de mer. Plutôt encourageant pour la suite !
Tarrafal – Santiago
On arrive vers 16 h dans la baie de Tarrafal. Le mouillage est super, belle plage bordée de cocotiers, falaise rouge, eau cristaline, quelques petites barques de pêcheurs et deux voiliers. L’un d’eux est Captain Darwin que nous avions rencontré à Concarneau. Nous mouillons une première fois près de la plage. Des pêcheurs viennent nous dire de reculer un peu car ça bouge pas mal à cet endroit à priori.
Nous faisons une première escale pour aller faire un tour d’horizon et déposer Yann, le bateau stoppeur qui trouve une chambre en l’espace de 5 min.
On est resté 3 jours ici alors qu’on ne devait faire qu’une courte escale avant d’aller à Brava. On profite de la plage, on visite la ville, les enfants vont chez le coiffeur, Sandra se fait une copine qui parle français et puis surf pour Jérémy. En effet, la houle est bien rentrée et le mouillage tranquille s’est transformé en montagnes russes !
Le mouillage s'est transformé en montagnes russes !
Le spot de surf de Tarrafal est peu fréquenté et propose plusieurs vagues pour tous niveaux. Les locaux sont super gentils et Jerem a pu en profiter toute une matinée, jusqu’à ne plus avoir de bras !
On hésite à partir le 31/12 pour Brava ou rester ici pour faire la fête. D’après les locaux, il va y avoir de l’ambiance mais nous devons rentrer de nuit avec les enfants sur l’annexe et vu la houle qu’il y a, ce n’est pas très raisonnable. Nous passerons donc le réveillon du nouvel an à faire des quarts au large de Fogo sous une belle nuit étoilée, direction la baie de Tantum (75 miles). On décide d’aller se cacher dans cette petite baie car nos voisins de la Rochelle (Bertrand et Marie) y sont passés il y a 20 ans et nous ont dit que c’était un de leur meilleur souvenir de leur tour du monde ! Une petite baie, coupée et au bout du monde, loin des sentiers battus, ça nous plait bien…
Baie de Tantum – Brava
On arrive aux premières lueurs du jour dans la baie, on est tout seul, le paysage est superbe, l’eau cristalline, le plan d’eau assez calme.
Après un repos bien mérité, on décide d’aller au village pour voir s’il y a de l’ambiance pour le premier jour de l’année 2022. On se motive, car pour aller au village, il faut monter un chemin super raide pendant au moins 20 minutes.
Une fois en haut, on rencontre les locaux, on prend une bière au bar local et en 5 minutes, on est invité à manger un morceau chez Roberto. Il nous présente sa famille, sa maison et puis nous retournons boire quelques coups avec les autres villageois. On redescend de nuit le ptit chemin escarpé, une petite chute pour Sandra, heureusement, le chemin est éclairé à certains endroits.
Le lendemain, nous décidons de faire une journée tranquille au bateau. Nous avons d’ailleurs invité Roberto et sa famille à venir manger sur le bateau. Dans la matinée, nous rencontrons Domingos qui nous offre 5 poissons qu’il vient de pécher avec son masque et son tuba à côté de notre bateau. Et puis, quelques enfants viennent à la nage, ils nous empruntent les paddles, l’annexe et puis on se retrouve assez vite à 15 sur le bateau avec des enfants qui pêchent, d’autres qui jouent dans l’eau. On prépare des crêpes bretonnes pour Roberto et sa famille. De leur côté, ils font un feu sur la plage et nous grillent le poisson qu’ils viennent de pêcher.
Notre séjour à Tantum s’est résumé un peu à ça, profiter et partager avec tous les habitants qui passaient nous voir sur le bateau, pêcher, manger du poisson grillé… On est monté régulièrement dans le village, on est allé se balader à Villa Nova Sintra (la capitale), on s’est fait une randonnée avec Roberto et sa famille dans la ribeira jusqu’aux sources d’eau…
Il n’y a pas de réseau d’eau dans la baie de Tantum mais il y a les sources et 2 fois les enfants du village ont proposé d’aller nous chercher 150 litres d’eau en bidon pour remplir nos cuves !
La baie est super protégée des vents avec le relief bien abrupte. Un résidu de houle fait bouger le bateau légèrement. Au bout du 4ème jour, Jerem décide de mettre une ancre à l’arrière du bateau pour garder le bateau face à la houle. Etant donné que nous n’avions pas eu de vent de la semaine, Jerem avait raccourci un peu la chaine principale et mis l’ancre arrière sans chaine, juste avec un bout en se disant que ça suffirait pour les quelques jours restants. Bah ça n’a pas manqué, la nuit, un bruit violent nous réveille en sursaut, c’est les paddles qui se sont envolés (ils sont juste attachés par le leash sur le trampoline). On va voir dehors et la, le vent souffle fort, il descend des falaises par rafales. Jerem va voir l’ancre arrière, elle pend à son bout, on regarde la terre défiler, l’ancre principale a chassée et nous sommes en train de dériver plein Sud. On démarre rapidement les moteurs, remonte les ancres et retour en position de mouillage, en slip à 3 h du matin, bonne frayeur cette fois-ci !! Ca nous servira de leçon.
On regarde la terre défiler, l'ancre principale a chassé et nous sommes en train de dériver plein Sud.
Domingos est un bon pêcheur du village et un des seul à pêcher au filet. Il propose à Jerem d’aller avec lui. Il faut partir à 5 h du matin, aller chercher les filets sur un rocher à la pointe de la baie, se faire 30 minutes de barque à moteur face au vent et aux vagues et retour dans la matinée. On est parti à 5 sur la petite barque avec un moteur de 15 chevaux qui cale toutes les 5 minutes, ça a été une grande expérience. Surtout de voir leur technique, c’est un métier de fou. Voici quelques images que Sandra a monté :
Domingos nous a invité aussi dans sa maison, nous a présenté sa famille, nous a invité à manger. Ils sont aussi tous venus sur le bateau pour visiter, ils sont venus avec le gouter et nous ont fait des chants. Ils sont chrétiens adventistes et chantent beaucoup, du coup on a demandé si on pouvait aller à l’église pour voir, ça vaut le coup d’œil !
Nous sommes restés une semaine dans le village et au bout d’une semaine on a croisé quasiment tout le village. On commence à se lier d’amitiés avec Roberto, Domingos, les enfants que l’on voit tous les jours autour du bateau, ces gens sont vraiment attachants. Roberto organise une petite soirée le samedi soir sur le plage où on se fait une orgie de poisson grillé, on se dit au-revoir en espérant que nous reviendrons un jour, on est triste de partir…
On lève l’ancre le dimanche matin direction Fogo (17 mn). On envoie quelques coups de corne de brume pour saluer le village, ils nous répondent avec leur propre signal…petit pincement au cœur.
Fogo
Une petite nav tranquille et nous arrivons dans le port de Sao Filipe, le seul mouillage de l’île. Il y a pas mal de houle, le port est petit, il y a seulement deux quais réservés pour les cargos et les navires de passagers, un bateau de pêche, une vedette et un cargo échoué sur la falaise et qui se fait malmener par les vagues. Le port est à 30 minutes à pied de la ville, l’endroit est assez glauque. On essaye une première fois de mouiller près de la plage mais avec la houle qu’il y a, ce n’est pas très engageant.
Finalement on va demander aux pêcheurs et nous disent de se mettre parallèle à eux avec une amarre à terre. La manœuvre n’est pas évidente mais du coup on sera pas trop mal placé et on pourra rester quasiment une semaine.
On visitera Sao Filipe, très belle petite ville, on loue une voiture, on va visiter le Volcan et Cha das Caldeiras, on fait le tour de l’île…
L’île est superbe. Le cratère du volcan est impressionnant avec ses coulées de lave, les villages emportés et les habitants qui persistent à vivre dans ce milieu hostile et sombre.
On ira visiter Mosteiros et l’arrière pays qui ressemblent à la jungle. Gros contraste avec ce qu’on a vu pour l’instant au Cap Vert. Ici, la végétation est luxuriante, tout pousse. On rencontre Gabriel à Pai Antonio. Encore un Cap Verdien adorable. Il a vécu 13 ans aux états unis et est trop content de parler anglais avec nous. Il nous fera visiter toutes ses plantations, nous fera gouter tous les fruits et nous fera rencontrer tout le village.
On achète un kilo de café qu’un jeune nous prépare devant nous avec un pilon fabriqué en roche volcanique.
On profitera aussi de la voiture pour faire le plein d’eau avec les pêcheurs et faire le gros avitaillement avant la transat.
On part quelques jours plus tard avec une fenêtre météo potable pour rejoindre Santiago (50 mn).
Porto Rincao – Santiago
On décide d’aller à Porto Rincao qui a l’air protégé, authentique, c’est plus proche et ça nous fait moins remonter au près que de retourner à Tarrafal.
On remonte au Nord de Fogo au moteur dans 10-15 nœuds sans problème. On est ensuite au près dans un vent forcissant jusqu’à 15-20 nœuds. On pensait être à l’abri en arrivant sous le vent de Santiago et en fait non, le vent forci jusqu’à 30 et des claques à 35 nœuds juste avant d’arriver au mouillage. La mer est bien blanche, un petit doute s’installe pour le mouillage. On arrive quand même à mouiller dans un petit espace, à côté des barques de pêcheurs.
Nous ne sommes pas descendus à terre la première nuit car nous étions arrivés un peu tard. Un peu avant minuit, pendant que nous dormions, Sandra entend un bruit sur la coque et des voix. Jerem se réveille et il saute sur le pont en caleçon, c’était deux jeunes dont un qui était monté sur le bateau. Après quelques explications bidons comme quoi ils sont venus pêcher depuis notre bateau, nous leur demandons de partir. Il a fallu batailler un peu pour qu’ils rentrent sur la plage. Une petite dose de stress et difficile de se rendormir.
Le lendemain matin, nous débarquons et allons voir les pêcheurs pour comprendre ce qu’il s’est passé. Tout de suite, les pêcheurs prennent l’affaire aux sérieux. Nous leur montrons la barque en cause (nous avions pu voir le nom de la barque avec la frontale mais pas le visage des personnes) et nous comprenons que les gens allaient tout faire pour retrouver les 2 jeunes mis en cause. Nous verrons également le chef du village, et puis le lendemain, la police maritime viendra nous contrôler sur le bateau et prendre notre déposition (qu’on ne fera pas) et la police de Santa Catarina embarque deux jeunes. On ne comprend pas tout mais on a l’impression d’avoir mis une sacrée pagaille dans le village mais en même temps les gens semblent très satisfaits car ce sont des jeunes de Praia qui sont venus quelques jours pour pêcher et surtout que ça n’a pas du tout plu au locaux que des gens d’ailleurs viennent déranger des touristes venus visiter Rincoa.
Nous faisons le tour du village de pêcheur, tout le monde nous regarde. On tombe sur un petit café au bout de la plage peuplée de cochons, chèvres et chiens. Nous recevons un superbe accueille par la patronne et tous les enfants qu’elles gardent. Ils viennent jouer avec Yann et Mila. Ca deviendra notre repère pour les jours suivants.
Jean et Michel nous rejoignent le lundi 17 à l’aéroport de Praia, la capitale. Jérémy prend en taxi le matin même pour aller à leur rencontre et pour profiter également d’aller à la police maritime pour faire notre entrée sur l’île de Santiago et par la même occasion faire notre sortie du territoire avec le tampon sur l’ensemble des passeports. Cette formalité s’avèrera un échec car après avoir passé 3 heures avec l’ensemble des fonctionnaires du port, il nous sera indiqué que sans la présence du bateau au port de Praia, il n’est pas possible de faire les papiers. Notre présence d’ailleurs à Porto Rincoa est illégale, ils nous demandent de partir et de passer absolument par Praia. Chose que nous ne voulons surtout pas faire car il parait que le braquage est le sport favori des locaux. Une bonne perte de temps, 3 heures pour qu’au final on leur dise que nous irons faire les papiers à Sao Vicente (Mindelo).
Nous dînons le soir dans notre repère, petit point météo avec Gwéno qui nous file un coup de main pour le routage et décidons de partir pour le lendemain, le 18 janvier. Les alizées semblent bien installés, le vent n’est pas trop fort mais ce n’est pas plus mal pour le confort de l’équipage. Il y a juste une petite perturbation qui semble se développer au milieu du trajet (une onde d’Est) mais d’après Gwéno, ça semble léger car elle n’est même pas visible sur le modèle GFS.
Le matin du départ, nous partons à terre pour dépenser nos derniers escudos en achetant les quelques fruits et légumes (bananes vertes, oignons, et c’est tout) disponibles et des œufs. L’occasion aussi pour les enfants d’aller gambader un peu avant le grand saut.
Petit repas à bord, rangement, baignade pour Michel et les enfants, Sandra gère les derniers mails et coups de fil, Jean et moi faisons les routages météo. Nous partons vers 14 h direction la Martinique !
On part avec très peu de vent mais on sait que lorsque nous sortirons de la zone de dévent de l’île nous aurons de quoi bien avancer. On espère juste que les enfants ne seront pas malades dès les premières heures. On leur a donné un petit Stugeron le matin mais bon, le doute plane. On attrape rapidement un bon 25 nœuds au près bon plein avec la mer qui va avec, on met 1 ris dans la GV et on roule la moitié du Génois. A cette allure, on dépasse rapidement Fogo puis Brava dans la soirée. Les enfants ne sont pas malades pour cette première journée mais quand même pas au top. Un peu d’appréhension pour eux et les parents. On redonne une petite dose de médicament avant de se coucher, pourvu que ça dure. La mer devrait se ranger un peu en s’éloignant de l’archipel…
3 Commentaires
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Saudade, saudade à la vue de vos images du Cap Vert. Ce qui nous fait plaisir c'est de voir qu'il a conservé son authenticité et sa chaleur humaine 20 ans après notre passage. Bonne continuation, on vous embrasse Les BerMalou
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Merci merci!!!
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Agathe du 31
J'ai Juste l'impression que vous faites un tour du monde de la nouba ! Bravo Ribar d'avoir bravé les envahisseurs en culotte, quelle femme forte ! Ça m'étonnes pas que jerêm t'ai envoyée !