Après une nuit très calme plein vent arrière, nous arrivons dans le lagon de Raiatea. Le lagon est grand et profond (20-50 m), difficile de trouver un mouillage hormis sur certains bancs de sable sur la barrière de corail et là, il n’y a qu’1,5 m d’eau. Nous mouillons au Nord-ouest de Raiatea, proche de la pharmacie où nous avons rdv pour récupérer le bouchon d’oreille de Sandra.
Raiatea – Tahaa – du 26/11 au 8/12/2022
Mouiller sur le banc de sable fait un peu peur car on a pied, il n’y a pas trop de risques quand il n’y a pas de patates de corail. C’est super joli et c’est suffisant pour mettre le wingfoil à l’eau !
Nous bougeons vers l’Est de Tahaa (l’île au Nord de Raiatea située dans le même lagon) sur un autre banc de sable, tout aussi magnifique, à côté du motu Céran, au nord de la passe d’Atger.
Nous contactons Les Miri Miri que nous avions rencontrés au festival de Fatu Hiva et qui habitent ici. Ils nous donnent rdv le lendemain un peu plus au Nord, en face du Motu Vahine.
Nous arrivons à nous mouiller au pied du banc de sable où nous avons de l’eau jusqu’à la taille. L’endroit est magnifique, il y a plein de belles patates de corail autour et nous avons accès au motu en face où il y a une super plage bien abritée, un grand espace pour jouer, faire des cabanes dans les arbres et faire des barbeucs.
Nous organisons avec Marie et Pacôme un petit repas de poissons grillés où des amis nous rejoignent pour passer une super journée. Nous passons voir les habitants un peu plus loin qui nous font visiter leur maison, un couple de hippie franco-espagnol venu s’installer il y a bien longtemps.
Nous sommes trop bien ici, nous y restons 10 jours et en plus Pablo nous rejoint depuis Rangiroa. Plage, wing, barbeucs, snorkelling…
Sandra fait pas mal de wing avec son bouchon sur mesure mais l’oreille commence à s’infecter. Sam (de Pablo) propose de faire un A/R avec leur annexe au village le plus proche pour aller chercher des antibio…
Puis Pablo nous motive pour aller à Bora Bora pour quelques jours, ils doivent repartir ensuite vers Tahiti pour récupérer la mamie des enfants.
Bora-Bora – du 8 au 15/12/2022
Arrivée au Yacht club de Bora Bora, sunset avec un cocktail en terrasse, la classe, ce n’est pas tous les jours que l’on vient à Bora Bora ! En tout cas, nous n’allons pas y rester trop longtemps car même si ça vaut quand même le coup d’œil, la nuit est payante et ce n’est pas donné…
Le lagon est magnifique, entouré de motus et au milieu un sommet vertigineux. L’envers du décor c’est qu’il y a beaucoup d’hôtels, des jet skis, des navettes de touristes en grande quantité, en fait il y a pas mal de monde, même hors saison.
Le lendemain nous partons sur le mouillage à l’Est, c’est un peu plus calme.
Nous nous faisons une petite ascension pour profiter du point de vue. C’est la première fois que nous prenons de la hauteur sur un lagon (sans drone). C’est incroyable ces lagons perdus au milieu de l’océan ! Nous avons été bons sur le créneau météo car deux minutes après être arrivés au sommet, nous nous prenons un orage qui durera quasi 3 jours, bloqués dans le bateau avec 25-30 nœuds de vent… et nous qui pensions qu’il faisait toujours beau à Bora Bora ?!
Entre deux averses nous avons réussi à se faire du snorkeling avec les enfants dans un banc de raies léopard. Il y en a une quinzaine, de toutes tailles qui nagent tranquillement dans 3 m d’eau translucide. Les enfants peuvent facilement nager avec elles, un régal.
Nous avons rencontré la famille qui vie en face, sur le Motu. Nous avons été surpris de rencontrer des gens super simple, qui vivent comme aux Tuamotu, sans électricité, avec l’eau de pluie et pourtant à quelques centaines de mètres des hôtels 5 étoiles. Ils vivent uniquement du tressage en Pandanus (longues feuilles résistantes qui ressemblent aux yuccas) pour fabriquer les toits de ces hôtels.
Ils nous montrent comment ils font. C’est un sacré boulot mais cela leur assure un salaire toute l’année et ils avancent à leur rythme. Haki nous amène aussi à la pêche aux Maoa (sorte de gros bulot) sur la barrière de récif. Il faut les attraper entre deux séries de vagues, sans se faire emporter par le courant et surtout il faut réussir à les voir quand la mousse de la vague se retire. Nous réussissons à en prendre une bonne dizaine, puis dégustation le soir sur Pablo. Un peu dur et caoutchouteux, ça ressemble au bulot mais on a sûrement raté la cuisson.
Nous devons repartir vers Raiatea le 15/12 car Sandra à RDV avec l’ORL le lendemain.
Une nav. avec 25 nœuds au près, pas très agréable.
Retour à Raiatea avant le départ pour Maupiti – du 15 au 18/12/2022
Nous mouillons sur le banc de sable à l’Est, en face de la ville. L’eau est super claire, il y a des requins qui suivent le bateau au moment de mettre l’ancre.
Le RDV avec l’ORL n’est pas encourageant, l’oreille est infectée avec une mycose sévère et le trou s’est bien ouvert. Il va falloir faire une greffe à Tahiti et puis interdiction formelle d’aller dans l’eau. En attendant, il faut mettre des antibios, attendre que l’oreille sèche, l’opération ne peut pas avoir lieu avant le mois de janvier. Grosse déception mais nous décidons quand même d’aller à Maupiti pour les fêtes de fin d’année. Nous savons qu’il y a un médecin sur place et au pire il y a un avion quasiment tous les jours qui va à Papeete.
Le soir, nous mettons le bateau au quai communal d’Uturoa, en plein centre. Nous retrouvons Pacôme et Marie, pour une petite partie d’Ultimate (genre de rugby avec un frisbee).
Nous faisons un gros avitaillement avant de partir pour Maupiti. Puis, nous rejoignons Pablo en face du Motu Ceran pour se faire un pré-noël (le 17/12) ensemble.
Soirée sur Motu et brunch au sirop d’érable le lendemain. La météo annonce zéro vent donc une nuit de moteur mais au moins on sera tranquille pour la passe qui a une mauvaise réputation.
2 Commentaires
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Agathe du 31
Ouai bon, je suis quand même sûre que vous rêvez de manger du fromage !
Florian
Que c'est beau!